Chirurgie esthétique
Redrapage des bras
Chirurgie du corps
Redrapage de la face interne des bras
La peau de la face interne de bras est très sollicitée dans les mouvements et les amaigrissements à
répétition, ce qui explique que le nombre de ptoses cutanées est plus grand que les hypertrophies
graisseuses simples. Lorsqu’il existe un relâchement de la peau à ce niveau, seule une remise en
tension cutanée est susceptible de corriger le défaut : c’est le lifting brachial ou lifting de la
face interne de bras. L’intervention a alors pour but de réaliser l’ablation de l’excédent de
peau, de réduire l’infiltration graisseuse sous-jacente et de redraper l’ensemble.
plus de
ans d'expérience
à votre service
Introduction
-
Avant l'intervention
Un bilan pré-opératoire habituel sera réalisé. Une information précise du déroulement de l’intervention, des suites et du résultat prévisible sera faite lors de la consultation. Notamment l’emplacement de la cicatrice résiduelle vous sera bien expliqué. La retenue du type d’anesthésie pourra être déterminée au moment de la consultation.
Voici quelques consignes que vous devez suivre, pour au moins dix jours précédant l’intervention :
- Arrêter tous les anti-inflammatoires tels que : Advil, Ibuprophène, Motrin, Aspirine, Plavix, etc.
- Arrêter les multi vitamines sauf le calcium et la vitamine D et les produits naturels tels que Oméga 3.
- Arrêter l’alcool y compris le vin.
- Si vous avez des douleurs, il vous est permis de prendre du Tylenol.
-En fonction du type d’anesthésie, on pourra vous demander de rester à jeun (ne rien manger ni boire) 8 hrs avant l’intervention. De petits nodules cicatriciels peuvent se manifester pendant la période de guérison. Si vous avez des inquiétudes, parlez-en à votre chirurgien.
Type d'anesthésie et modalité clinique
Le lifting de la face interne des bras peut-être réalisée sous anesthésie générale, sous anesthésie locale complétée par des tranquillisants administrés par voie intraveineuse (anesthésie vigile), soit par anesthésie locale pure. Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous et le chirurgien.
L’intervention se pratique en clinique avec sortie le jour même après quelques heures de surveillance.
L'intervention chirurgicale
Chaque chirurgien adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. L’excès de peau est enlevé, laissant une cicatrice dont l’emplacement et la longueur dépendent de l’importance de la distension cutanée et du type d’intervention choisie. L’incision peut-être verticale, longitudinale, courant à la face interne du bras ou bien horizontale, dans un des plis de l’aisselle. Les deux types d’incisions peuvent être associés.
Lifting de bras avec incision longitudinale
Cette intervention s’adresse principalement aux relâchements cutanés importants avec une motivation clairement exprimée : outre la gêne esthétique (gêne de porter des manches courtes du fait de l’aspect fripé du bras), la motivation peut-être aussi fonctionnelle (gêne à la mobilité ou à l’habillement, rougeur ou macération de la face interne du bras).
La peau en excès est retirée à partir d’une incision longitudinale le long de la face interne du bras. La topographie de cet excès auront été repérées et dessinées en pré-opératoire avec la collaboration du (de la) patient(e). La durée de l’intervention est en moyenne d’une heure et demie. Elle est variable en fonction de l’ampleur des améliorations à apporter. En fin d’intervention un pansement compressif est réalisé.
Ce type d’intervention corrige efficacement les excès cutanés et adipeux gênants et inesthétiques, mais laisse une cicatrice verticale à la face interne du bras. Souvent cette cicatrice reste visible ce qui nécessite une sélection particulièrement rigoureuse des indications opératoires, une bonne information du (de la) patiente(e) et le recueil d’un consentement réellement éclairé.
Compte tenu des inconvénients de ce type de lifting du point de vue de la rançon cicatricielle on essaie de proposer, chaque fois que cela est possible, une intervention, certes moins ambitieuse, mais plus acceptable d’un point de vue cicatriciel : il peut s’agir, soit d’un lifting avec une incision isolée dans l’aisselle, soit d’une technique mixte associant une incision au niveau du creux axillaire et un segment vertical court de moins de 10 cm.
Lifting de bras avec incision horizontale dans l'aisselle
Ce type d’intervention s’adresse à des patientes avec un excès et un relâchement cutanés intéressant principalement le tiers supérieur du bras. À partir d’une incision unique, horizontale, cachée dans un des plis de l’aisselle, on retire la peau en excès de la partie supérieure de la face interne du bras, la suture dans le creux de l’aisselle permettant de redraper la peau résiduelle vers le haut et dans la région axillaire.
La cicatrice résiduelle est habituellement peu visible, mais le résultat morphologique est moins spectaculaire que celui obtenu avec un lifting avec cicatrice verticale. La durée de l’intervention est en moyenne d’une heure. En fin d’intervention un pansement compressif est réalisé. Cette intervention étant plus légère que la précédente elle est pratiquement toujours réalisée sous anesthésie locale simple ou sous anesthésie vigile.
Une telle intervention chirurgicale est certes moins ambitieuse que la précédente, mais l’un des principaux intérêts de cette technique réside dans le fait que sa simplicité et sa légèreté permettent qu’elle soit répétée éventuellement une à deux fois dans les années suivant la précédente intervention; la pratique de cette intervention itérative permettra d’améliorer le redrapage et le résultat à chaque fois, en fonction notamment de la demande du (de la) patient(e), par une amélioration du redrapage de la peau sans que la cicatrice ne soit allongée et notamment sans qu’elle ne sorte du creux axillaire.
Technique mixte ou technique combinée
C’est une synthèse des deux méthodes précédentes dont elle réalise un compromis tant qu’en ce qui concerne les avantages que les inconvénients notamment pour la rançon cicatricielle.
Cette technique associe une incision horizontale dans le creux de l’aisselle et une cicatrice verticale courte de moins de 10 cm à la face interne du bras.
Après l'intervention: les suites opératoires
La sortie aura lieu le jour même de l’intervention. Dans les suites opératoires, des ecchymoses (bleus) et un œdème (gonflement) peuvent apparaître. Ils régresseront dans les 10 à 20 jours suivant l’intervention.
Les douleurs sont en règle générale peu importantes, limitées à quelques phénomènes de tiraillements et élancements bien couverts par les antalgiques usuels.
La période de cicatrisation peut s’avérer un peu désagréable du fait de la tension qui s’exerce sur les berges de la suture : durant cette période, il conviendra d’éviter tout mouvement d’étirement brutal.
Si un arrêt de travail est nécessaire, il tiendra compte de la nature de l’activité professionnelle.
Un travail sédentaire peut, dans la plupart des cas, être repris rapidement, dans les jours qui suivent.
La pratique d’une activité sportive pourra être reprise progressivement à partir de la 4e semaine postopératoire.
La cicatrice est souvent rosée pendant les trois premiers mois puis elle s’estompe progressivement pendant 1 à 2 ans. Cette évolution est fonction des propriétés intrinsèques de chaque patient. Elle doit être protégée du soleil et des U.V. pendant les trois premiers mois.
Le résultat
Il est apprécié dans un délai de 6 à 12 mois après l’intervention. L’amélioration sur le plan fonctionnel est également très nette, surtout dans le cas du lifting avec incision longitudinale.
Les cicatrices sont habituellement visibles, principalement en ce qui concerne la composante longitudinale à la face interne du bras, qui n’est pas cachée dans un pli naturel.
Grâce au perfectionnement des techniques, les résultats de cette intervention se sont très nettement améliorés. Il s’agit néanmoins d’une chirurgie délicate pour laquelle la plus grande rigueur ne met en aucune manière à l’abri d’un certain nombre d’imperfection, voire de complications.
Les imperfections de résultats
Le plus souvent, un lifting de la face interne de bras correctement indiqué et réalisé rend un réel service aux patient(e)s avec l’obtention d’un résultat satisfaisant et conforme à ce qui était attendu.
Cependant, il n’est pas rare que des imperfections localisées soient observées sans qu’elles ne constituent de réelles complications :
Ces imperfections concernent notamment la cicatrice qui peut être un peu trop visible, distendue, voire adhérente. En cas de tension excessive imposée aux sutures, la cicatrice peut présenter différents aspects disgracieux (hyper pigmentation, épaississement, rétraction, adhérente ou élargissement.) Si les cicatrices s’estompent bien en général avec le temps, elles ne sauraient disparaître complètement. À cet égard, il ne faut pas oublier que si c’est le chirurgien qui réalise la suture, la cicatrisation elle, est le fait du patient.
Ainsi ces cicatrices sont soumises aux aléas de toute cicatrisation, avec le risque d’une évolution hypertrophique qui nécessitera un traitement spécifique.
Ces imperfections de résultat sont en général accessibles à un traitement complémentaire le plus souvent bénéfique : "petites retouches" chirurgicales réalisées sous anesthésie locale simple ou locale approfondie. Cependant, aucune réintervention n’est indiquée avant le 12e mois postopératoire (stabilisation du résultat).
Les complications envisageables
Un lifting de la face interne de bras, bien que souvent réalisé pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte chirurgical, aussi minime soit-il.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
En ce qui concerne l’anesthésie, le médecin anesthésiste informera lui-même le patient des risques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maitriser : le fait d’avoir recours à un anesthésiste parfaitement compétent fait que les risques encourus sont devenus statistiquement presque négligeables. Les techniques actuelles offrent une sécurité optimale, d’autant plus que le sujet est en bonne santé.
En ce qui concerne le geste chirurgical, en choisissant un chirurgien plasticien qualifié et compétent formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques sans toutefois les supprimer complètement.
En effet, des complications peuvent survenir au décours d’un lifting de la face interne de bras qui constitue une des interventions les plus délicates de la chirurgie plastique et esthétique.
Parmi ces complications envisageables, il faut citer :
Les complications générales
Les accidents thromboemboliques (phlébites, embolie pulmonaire), bien que globalement rares. Des mesures préventives rigoureuses doivent en minimiser l’incidence : port de bas de contention, lever précoce, éventuellement traitement anticoagulant.
Les complications locales
La survenue d’un hématome, en fait assez rare, peut justifier son évacuation afin de ne pas risquer d’altérer la qualité esthétique du résultat.
La survenue d’une infection est favorisée par la proximité d’un pli naturel (gîte microbien habituel) et est prévenue par une hygiène pré et postopératoire rigoureuse jusqu’à la cicatrisation complète. Son traitement peut faire appel, selon le cas, à une reprise chirurgicale, éventuellement un drainage et à une prescription d’antibiotiques.
La survenue d’un écoulement lymphatique persistant est parfois observée. Il peut se compliquer d’un épanchement (gonflement) qui peut nécessiter une ponction, mais qui s’assèche le plus souvent sans séquelle particulière.
Une nécrose cutanée peut exceptionnellement être observée. Elle est en règle générale limitée et localisée. La prévention de ces nécroses repose sur une indication bien posée et sur la réalisation d’un geste technique adapté et prudent.
Des altérations de la sensibilité, notamment la diminution de la sensibilité, de la face interne du bras, peuvent être observées : la sensibilité normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 3 à 6 mois après l’intervention.
Informations
En conclusion
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une
intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas. Le
recours à un chirurgien plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence
requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.
Tels sont les éléments d’information que nous souhaitions vous apporter en complément à la
consultation.
Nous vous conseillons de conserver ce document, de le relire après la consultation et d’y réfléchir
à tête reposée.
Cette réflexion suscitera peut-être de nouvelles questions, pour lesquelles vous attendrez des
informations complémentaires.
Nous sommes à votre disposition pour en reparler au cours d’une prochaine consultation ou bien par
téléphone, voire le jour même de l’intervention où nous vous reverrons, de toute manière, avant
l’anesthésie.
Pour plus d’information, n’hésitez pas à contacter Le Centre de Chirurgie de la Rive-Sud au (450)
677-5533