Le Centre de Médecine & Chirurgie Esthétique | Dr Pierre Courchesne

Soins du corps

Traitement des varices

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Pour mieux comprendre

Les varices sont un état patologique qui se doit d'être traité car il ne s'agit pas seulement d'une question esthétique mais aussi d'éviter la progression de celle-ci qui peuvent causer plusieurs inconforts et problèmes au niveau des membres inféreurs.

Les varices sont des veines dilatées, très peu attrayantes, qui se développent sur les membres inférieurs causées ou agravées par plusieurs facteurs dont :

- L'hérédité - Position debout - Les grossesses - Etc.

Les varices se traitent de haut en bas des membres inférieurs; les veines les plus grosses doivent être injectées avant les plus petites. Le traitement se fait par sclérothérapie, c'est-à-dire une injection dans la varice pour la faire disparaitre.

Dans les cas les plus graves, d'autres techniques tel que l'échosclérothérapie peuvent être utilisées.

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Introduction

  • La circulation profonde

    Voici quelques informations destinées à mieux comprendre ce que sont les varices et les moyens dont nous disposons pour lutter contre elles.

    Traitement des varicesAux membres inférieurs, il existe deux systèmes circulatoires veineux : l'un profond, qui draine 90% du sang veineux de la jambe, le plus important. L'autre superficiel, qui draine les 10% restants (c'est ce réseau qui est responsable de l'apparition de varices et qui doit être ciblé par un traitement des varices lorsqu'il devient variqueux).

    Le courant sanguin veineux se fait normalement depuis le pied vers la cuisse ou plutôt l'aine: ceci grâce, d'une part, à la tonicité de la paroi veineuse et à l'activité musculaire du pied, de la jambe et de la cuisse, d'autre part, à la présence de valvules dans les veines qui empêchent le sang de redescendre vers le pied.

    Le sang veineux qui remonte des membres inférieurs vers le coeur emprunte un double système circulatoire: un système circulatoire profond (90%), un autre superficiel (10%), c'est ce dernier dont le dysfonctionnement sera à l'origine des varices.

    Les veines profondes de la jambe à la cuisse sont logées dans un espace incompressible entre des os, des aponévroses tendineuses et des muscles. La moindre contraction musculaire pousse donc le sang contenu dans ces veines et en accélère le débit de drainage vers l'aine.

    La circulation superficielle.



    Les veines superficielles ont une disposition bien différente puisqu'elle cheminent sous la peau et en avant des aponévroses. La peau est souple et extensible et ne peut en aucune façon s'opposer à la dilatation de la veine. C'est pourquoi ces veines dont le collecteur principal est la saphène se dilatent en varices. Elles sont dotées d'un système appelé "valvules" obligeant le sang à circuler toujours dans le même sens c'est-à-dire de bas en haut. Pour chaque membre inférieur il existe deux collecteurs superficiels principaux, un saphique interne qui se connecte dans le système veineux profond à l'aine et une saphène externe qui se connecte dans le système veineux profond dans la région poplitée en arrière du genou.

    Il existe enfin quelques veines dites perforantes (parce qu'elles perforent l'aponévrose) et qui réunissent le réseau profond et le réseau superficiel. (voir dessin des 2 réseaux veineux profond et superficiel).

    On comprend que la progression du sang est beaucoup plus rapide dans le système profond à cause de l'incessante contraction musculaire alors que dans le réseau superficiel le débit du retour veineux sanguin dépendra en totalité de la bonne qualité de la paroi veineuse et surtout de ses valvules. En effet, une détérioration valvulaire entraîne une fuite sanguine vers le bas et dès lors que la personne sera debout, il se produira un conflit entre la fuite valvulaire et le retour veineux physiologique dont l'aboutissement est la dilatation de la veine et l'apparition de varices.

Informations

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Les causes des varices

Les varices sont dues à l'affaiblissement de la paroi des veines superficielles et à l'inefficacité du système des valvules. Il se produit alors, surtout en position debout, une fuite de sang de la profondeur du membre vers la surface, dans les veines superficielles qui se dilatent peu à peu pour devenir de véritables poche de sang. Ce reflux de sang de haut en bas dans le système veineux superficiel et cette stagnation de sang dans ces "lacs" veineux expliquent:

- les douleurs et lourdeurs de jambes, les fourmillements, rarement les crampes,
- le gonflement des chevilles,
- les troubles cutanés: eczéma et ulcères variqueux, plaques brunes, taches et indurations,
- l'évolution vers la thrombose et même l'embolie pulmonaire.

Le fait d'enlever ces varices et de fermer les "fuites", ne peut qu'améliorer la circulation veineuse du membre, puisque ces varices, par les fuites qui les alimentent, ne font que garder captif - le sang qui circule mal, comme l'eau croupie qui stagne dans un marécage. Les varices ont la plupart du temps des causes diverses et difficiles à identifier avec précision. Mais dans certains cas, les jambes subissent un stress particulier qui peut à lui seul être responsable d’une modification marquée de la circulation des membres inférieurs.



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Conséquences et risques

Par ordre chronologique ils sont de trois ordres:

Esthétiques et fonctionnels d'abord, sensations de jambes lourdes particulièrement lors des chaleurs, apparitions d'œdèmes, de crampes dans les mollets, besoin de s'allonger en soulevant les jambes.

La stase veineuse (ralentissement de la circulation), qui comme on l'a vu, est le résultat d'une fuite valvulaire avec reflux sanguin à contre courant peut engendrer des thromboses, c'est­ à­ dire la coagulation d'un sang qui ne circule plus, avec formation d'un caillot.

Des troubles "trophiques". L'absence d'une bonne circulation veineuse (ou insuffisance veineuse) au niveau de la peau modifie les qualités de celle­ci, en particulier en ce qui concerne son élasticité et ses capacités de cicatrisation et c'est l'apparition des "dermites ocres" (modification de couleur que l'on voit apparaître au-dessus des chevilles) et surtout des ulcères variqueux qui réalisent des plaies torpides surinfectées, et désespérantes à guérir tant qu'on n'a pas traité les responsables que sont les varices et la stase veineuse qu'elles entraînent.

  • L'élimination des varices

    Longtemps mises en opposition, la sclérose des varices et la chirurgie veineuse semblent avoir trouvé un domaine d’action respectif. Ces deux méthodes de traitement des varices ont une finalité commune: la suppression des varices.

    La sclérose est constituée de traitements par injections dans la varice à l'aide d'un produit irritant pour sa paroi. Il s'ensuit une contraction veineuse puis un épaississement de la paroi et une oblitération de la veine. Celle-ci réagit à cette « agression » par une réaction inflammatoire qui explique les douleurs (modérées) qui peuvent apparaître dans les jours qui suivent la séance. Dans les deux ou trois semaines qui suivent, cette réaction s’estompe et le cordon induré qui avait remplacé la varice finit par se résorber. Comme pour tout traitement, l’importance et la durée de la réaction varient d'un patient à l’autre. La sclérose est utilisée surtout pour traiter les varices de petit ou de moyen calibre, les plus courantes. La sclérose est un excellent moyen complémentaire pour faire disparaître les varicosités (petites brindilles rouges ou violacées situées, le plus fréquemment, sur les cuisses). Il faut la répéter.

    La chirurgie. Il serait plus exact de dire: les chirurgies. En effet, il y a diverses méthodes opératoires. La plus classique et la plus pratiquée consiste à retirer la grande veine saphène: on parle de « stripping » ou d’éveinage. De plus en plus, l’intervention se pratique en ambulatoire (en chirurgie d'un jour), c’est-à-dire que le malade demeure une journée en milieu hospitalier et ne subit qu’une anesthésie partielle. Seules certaines maladies variqueuses complexes nécessitent une anesthésie générale et quelques jours d’hospitalisation. Dans les pires cas, la convalescence durera une ou deux semaines. Les autres techniques, plus légères, font appel à des ablations partielles ou à des ligatures ponctuelles. Dans tous les cas, il s’agit d’un acte opératoire simple et sans danger. En savoir plus sur les varices aux jambes.